La France a joué son match contre la Biélorussie et chacun cherche la meilleure façon d’expliquer le contenu de cette rencontre.
Pourquoi faire simple lorsqu’on peut faire compliqué ?
Rami : « On sait bien que face des équipes aussi compactes ; il faut être prêt dans les duels. » Tiens ?
Diaby : « Physiquement, je n’étais pas à cent pour cent. » Tiens, ça se sait après, ça ?
Benzema : « Maintenant on va aller gagner en Albanie pour être plus tranquille. »
Diarra : « Malgré cette entame, il y a beaucoup de choses positives. »
Malouda : « Le résultat n’était pas à la hauteur de ce qu’on attendait. »
Sagna : « Malheureusement, on n’a pas joué comme on aurait voulu le faire. »
Lloris : « Cette équipe nous a pris quatre points… C’est un bon point de pris, il comptera à la fin. »
Blanc : « Les signes étaient très bons mais je n’ai pas des machines. »
J.M. Butterlin (journaliste de l’Equipe) s’extasie : « La remise de Benzema sur le but de Malouda a été d’une finesse décisive, un geste de classe. »
Si en jouant tous les jours, la passe légèrement en retrait est un trait de génie, nous, gosses, étions des génies chaque après-midi dans nos champs de patates.
Alors comment dire ? Disons qu’ils se foutent de nous. Si autant d’égards, autant d’argent, autant de tout conduisent à dire toutes ces banalités de complaisance nous devrions passer à autre chose et laisser ces enfants gâtés à leurs caprices puérils.
Laurent Blanc aurait été mieux inspiré de démissionner, à double titre, assumer ses propos sur les quotas et retirer son inconsistance avant d’être débordé par ses joueurs immatures.
Dicton du jour : Mariage pluvieux, mariage heureux mais parking boueux.