Quand j’arrive en ville…

Quand j’arrive en ville
Sans être zonard,
Il me vient des choses bizarres
Quand j’arrive en viiiille.

Un mal inédit,
Jamais connu jusqu’ici,
Je m’étais endormi,
Deux brancardiers m’ont cueilli au lit
Tout de blanc vêtus
Le masque en bec de canard
Et moi de macareux heu.

Nous sommes partis à roulettes
Direction les urgences
Détection Covid
Deux fois la Covid vide.
Je me suis retrouvé à la Nasa
Au milieu de scientifiques
Qui guidaient un appareil
Magnifique…

Quand j’arrive en viiiille.

Plus de peur que de mal
C’est presque banal
Même drôlement secoué
Me voilà rassuré
Et traitement maison…

Sans attendre la pression du confinement
J’ai fuit nuitamment
Direction ma maison.
La lune m’accompagnait
Et me donnait raison,
Les étoiles souriaient.

Là-haut sur ma colline
Ma grande solitude
Ma plus belle zénitude
Il n’y a plus mes copiiines.

C’est de là que je m’en irai
Je connais déjà le chemin
Et signé le parchemin
Je sais l’étoile qui m’attend
Ce n’est pas pour maintenant
C’est vers elle que je filerai
De là-haut vous regarderai…

C’est sûr,
Je bouderai la ville,
J’ai déjà fui la viiiille…

Voilà la chanson qui me trottait dans la tête durant mon voyage pour retrouver ma maison. Je ne suis pas certain d’être resté fidèle à l’original du moment mais je ne souhaite pas la retoucher, je vous la livre à l’état brut et vous laisse le soin d’imaginer l’air.
C’était hier dans la nuit, je vous écris depuis chez moi à quatre heures du matin.
Normal, j’ai dormi pendant trois jours sans discontinuer.
Tout va pour le mieux, ce n’est pas la forme olympique mais elle ne saurait tarder.

A suivre. « Quand j’arrive en ville 2 »