Paréidolie jolie, jolie…

Il trouvait le temps long dans sa solitude
A arpenter à longueur de muraille
Sans aucune sollicitude
Ni le moindre brin de paille.

Du matin jusqu’au soir
Il passait le voir
Toujours au même endroit
Par temps chaud ou par temps froid.

Un arrêt, un regard,
Jamais un braiement
Pas un seul aboiement
Inlassablement bagnard
Passait et repassait
Dans l’espoir d’une allégresse
Un signe de tendresse
Que jamais lui adressait.

Découvrit un jour de hasard
Sa queue chassant les mouches
Que son ami clébard
N’était que bel effet de souche…

Enfin comprit pourquoi
Ni bonjour ni bonsoir
Sans jamais s’émouvoir
Figé, restait coi…

Un déroulé, léger, léger… 🙂

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12 commentaires

  1. Ha oui c’est joli ! 🙂 La paréidolie est bluffante !
    Tiens vous me faites penser à l’un de mes chiens qui était copain avec un petit âne du parc de saint Cloud, je l’y emmenais une fois par semaine pour leur faire plaisir 🙂

    Aimé par 1 personne

    1. Dans cet endroit, il y a plusieurs ânes.
      Je voyais le chien sous cet angle seulement, je n’ai pas bougé, j’ai attendu le passage d’un âne et imaginé le poème en voyant le résultat.
      Merci Jaskiers 🙂

      Aimé par 1 personne

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