Le bar.

Le bar est lieu de convivialité, lieu de vie.

Je sais, on y consomme pas mal de pastis par ici, mais faut-il renoncer à mener sa vie comme on l’entend pour rentrer dans le rang ?
Dois-je ajouter, puisque j’évoque consommation d’alcool et qu’on nous l’ordonne presque : « Sans modération ! » ?
Quelle bêtise !
Je n’aime pas ces modérateurs du vivre à sa guise, qui font les gros yeux à ceux qui ont décidé d’user leur vie comme ils l’entendent.
D’ailleurs, longueur de vie n’a jamais été modèle de vie, sauf dans les articles de journaux qui ne font sensation que pour leur escarcelle, aussi.

Mais ce n’est pas de cela que je voulais vous entretenir.
Je voulais vous parler du loup !
Du loup ? m’interrogerez-vous.
Oui, oui, il y a loup et loup et aucun flou.
Un loup à la montagne, cela n’a rien d’étonnant, sauf qu’il s’agit d’un poisson.

Aujourd’hui c’était bar au four ! Je me suis régalé !

Cuire un poisson au four n’est pas une mince affaire.
Trop cuit, c’est du papier journal, pas assez, ça peut être rebutant.

J’ai eu du bol dans mon intuition et mes tâtonnements, il était parfait.

Voyez plutôt ces images.

Pour les ingrédients, c’était au p’tit bonheur…
Huile d’olive, sel de céleri, poivre, pommes de terre en tranches de quelques millimètres précuites au four, citron en rondelles, rondelles de tomates sans la peau, feuilles de laurier, jus de citron et vin blanc (un verre).
Des baies roses, si ça vous chante !

Cuisson au four entre 20 et 30 minutes à 180/200°, en jonglant.