Heureusement que le ridicule ne tue pas !
« Va te faire f**tre, tu me fais ch*er et puis je t’emm**de ! »
Voilà, ce que j’ai relevé dans un article.
Le carnaval des mots est un vrai carnaval car à les masquer ainsi, c’est les marquer davantage.
Quelle différence y a-t-il entre une injure dite et celle masquée à l’écrit ?
A priori aucune.
Est-ce respecter le lecteur que de cacher ce sein qu’il ne saurait voir et l’imaginer en poire ?
Rencontre.
T’as vu ce qu’il a fait cet enc*l* ?
Non ! Je n’ai rien vu.
C’est un f**teur de m*rde, fait ch**r !
Oh ! A ce point !
Oui, c’est un c**illon ! Franchement !
Apparemment, ça t’a marqué, tu es vraiment en colère !
Oui, c’est un m*rd**x, une tête de gl*nd et petite b*te, en plus !
Alors, dis-moi, qu’est-ce qu’il a fait ?
Tu ne vois pas ? Regarde, avec ses idées à la c*n, il m’a bousillé la clôture, je dois tout refaire.
Dis-le lui, discute et peut-être il réparera lui même, ça se discute, ne t’énerve pas comme ça.
Oh, putain ! Mince ça m’a échappé ! J’avais plus d’astérisques 😉 Bon, bon, je lui montrerai et nous en parlerons, je n’y avais pas pensé !
…………………………………………………………………
Cela me fait penser aux gens floutés sur les écrans télés, ceux qui habitent dans les parages n’ont aucun mal à les identifier. Quant à ceux hors des lieux, n’en ont que faire.
A vouloir marcher sur des œufs, on finit par en faire une omelette.
Bon samedi ! Aujourd’hui c’était relâche et je me suis bien lâché ! 😉
Et ça fait du bien de se lâcher 🙂
On peut trouver l’excuse de la spontanéité à l’oral, alors qu’à l’écrit on a le temps de réfléchir, l’action est plus lente…
J’aimeAimé par 1 personne